Fécamp

Encadrée par les plus hautes falais­es de Nor­mandie, Fécamp s’est dévelop­pé dans une val­lée tra­ver­sée par une riv­ière. La couleur légère­ment jaune de la roche cal­caire donne son nom à la côte d’Albâtre.

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Plan de situation
Contacts
Ressources

Maire : Marie-Agnès POUSSIER-WINSBACK
Hôtel de Ville
Place Général Leclerc
76400 FECAMP
Tél : 02 35 10 60 00
berangere.chapelle@ville-fecamp.fr
www.ville-fecamp.fr
Élus référents :
Pierre AUBRY, Adjoint à la Culture
pierre.aubry@ville-fecamp.fr
Marie-France BOUGON, Con­seil­lère munic­i­pale déléguée à la Culture
mfbougon@outlook.fr
Pro­fes­sion­nel référent :
Vir­ginie SAMPIC, Direc­trice des affaires cul­turelles, chargée du label VAH
virginie.sampic@ville-fecamp.fr
Manuel MARTIN, Chef de ser­vice Archives-Patrimoine
manuel.martin@ville-fecamp.fr

Pas de ressources actuelle­ment.

L’histoire en bref

D’un vil­lage de pêcheurs, la cité de Fécamp prend une autre dimen­sion par la présence des pre­miers ducs de Nor­mandie dès le Xe siè­cle. Dev­enue l’une des cap­i­tales du duché, elle abrite une pres­tigieuse abbaye béné­dic­tine qui exercera un puis­sant pou­voir tant spir­ituel que tem­porel jusqu’à la Révo­lu­tion française. Le XIXe siè­cle voit un nou­veau tour­nant économique avec le développe­ment de la Grande Pêche à la morue, com­plé­tant celle ances­trale du hareng, et la répu­ta­tion des chantiers de con­struc­tion navale. En par­al­lèle de ce monde indus­triel, les bains de mer attirent une foule de touristes, venus en train et se diver­tis­sant au casi­no et au théâtre. Ville de gar­ni­son belge pen­dant la 1ère guerre mon­di­ale, ville décorée de la croix de guerre au lende­main de la 2nd guerre mon­di­ale, Fécamp béné­fi­cie de l’essor des Trente glo­rieuses. Après le déclin indus­triel et de la Grande Pêche, la cité se recon­ver­tit notam­ment dans le secteur du tourisme et de l’éolien. La célèbre liqueur Béné­dic­tine, con­nue dans le monde entier, est tou­jours fab­riquée à Fécamp.

Politique patrimoniale, labels, procédures et outils

La Ville de Fécamp est engagée depuis 1992 dans une poli­tique pat­ri­mo­ni­ale active. L’obtention du label Ville d’art et d’histoire a per­mis de pro­fes­sion­nalis­er ce secteur d’activité en essor con­stant. Dévelop­per le tourisme cul­turel, sen­si­bilis­er les jeunes publics au pat­ri­moine et favoris­er l’appropriation du pat­ri­moine par les habi­tants sont les 3 axes majeurs de cette poli­tique qui s’appuie sur un plan de restau­ra­tion des mon­u­ments historiques. La créa­tion de la Mai­son du Pat­ri­moine en 2005 a réu­ni les archives munic­i­pales et le ser­vice du pat­ri­moine et ain­si à enrichir l’offre cul­turelle par la mise en place de nou­velles activ­ités, de nou­veaux ate­liers, de nou­veaux out­ils… L’acquisition d’un excep­tion­nel fonds pho­tographique en 2014 val­orise le pat­ri­moine par l’image, notam­ment dans le domaine mar­itime, l’habitat du XXe siè­cle, le por­trait en stu­dio, etc. L’ouverture du musée des Pêcheries dotée d’un belvédère avec vue à 360° sur la mer, les falais­es, le port et la ville s’inscrit dans la poli­tique munic­i­pale d’attractivité du territoire.

LABELS

  • Ville d’art et d’his­toire depuis 1992
  • Labels 3 Fleurs
  • Musée de France
  • Pro­jet Opéra­tion Grand Site (OGS) : Etre­tat Falais­es Côtes d’Albâtre
  • Sta­tion de tourisme depuis 2018

OUTILS DE PROTECTION OU DE GESTION DU PATRIMOINE

Le site de Fécamp est implan­té dans une valleuse for­mée par la riv­ière de la Val­mont ; le plateau sud est entail­lé de deux val­lons. Les deux ver­sants de la valleuse sont dis­symétriques avec des falais­es qui cul­mi­nent à 110 mètres. La con­fig­u­ra­tion du site rend majeure la dimen­sion paysagère. Le plateau entail­lé et ses pentes vers la val­lée large et plate et les falais­es offrent des réciproc­ités de vues impor­tantes à par­tir desquelles l’espace aggloméré se décou­vre dans son ensem­ble. Cette dimen­sion paysagère est par­ti­c­ulière­ment impor­tante car elle per­met d’ériger au rang du pat­ri­moine de vastes espaces, bâtis ou libres à dom­i­nante paysagère. Les secteurs de pro­tec­tion autour des Mon­u­ments His­toriques et du site classé ne cou­vrent pas l’intégralité de la richesse pat­ri­mo­ni­ale de la com­mune qui out­re ces dernières, est dic­tée, suiv­ant la géo­mor­pholo­gie du site selon les entités suivantes :
  • Le fond de val­lée comprenant :
    • Un tis­su urbain dense, cor­re­spon­dant au cen­tre his­torique et aux développe­ments du XIXe siè­cle, tour­nant le dos à la mer
    • La zone por­tu­aire, réelle coupure physique entre les deux rives et accen­tuée par la rareté de points de pas­sage et leur manque de visibilité
  • L’arrière de la val­lée, pro­longeant le port, con­sti­tuée d’ouest en est d’un tis­su mixte d’activités et rési­den­tiel, puis d’espaces de plus en plus paysagers
  • Les coteaux sup­por­t­ant un tis­su lâche, s’étageant sur les pentes
  • Les plateaux avec la ville mod­erne et les espaces agri­coles et paysagers
La géo­mor­pholo­gie, la géolo­gie et l’architecture for­ment un ensem­ble homoth­é­tique remar­quable. Les bâti­ments sem­blent naturelle­ment issus du sol, grâce à l’emploi de matéri­aux locaux : cal­caire ten­dre et cal­caire dur, silex, argile dit à silex, bois. Les car­rières rem­blayées ou souter­raines font par­tie d’une archéolo­gie paysagère. La trans­for­ma­tion de la ZPPAUP de 2007 en AVAP a été engagée par la Ville de Fécamp en 2012 puis pour­suiv­ie par la Com­mu­nauté d’Ag­gloméra­tion Fécamp Caux Lit­toral com­pé­tente en Plans Locaux d’Urbanisme en 2015 pour être approu­vée fin 2017 sous la forme d’un Plan de Val­ori­sa­tion de l’Architecture et du Patrimoine. Le PVAP s’étendra sur près de 65 % de la sur­face du ter­ri­toire com­mu­nal, soit env­i­ron 10 km². Les études ont cher­ché à péren­nis­er, au tra­vers du doc­u­ment, l’identité et les par­tic­u­lar­ités de la com­mune de Fécamp et per­me­t­tre une évo­lu­tion har­monieuse du paysage. Les con­struc­tions en brique et silex, les séries loties de maisons, les grands lotisse­ments, le tracé des voies, les grandes maisons de vil­lé­gia­ture et d’armateurs comme les petites maisons ouvrières, les entre­pôts, moulins, locaux d’activités ou à usage com­mer­cial sont autant d’éléments con­sti­tu­tifs de cette iden­tité archi­tec­turale, urbaine et por­tu­aire si par­ti­c­ulière et attachante repérés au titre du futur PVAP. Les démarch­es ayant tou­jours été menées con­join­te­ment, le Plan Local d’Urbanisme de 2014 et le futur PVAP seront com­pat­i­bles ; le doc­u­ment sera pris en compte dans l’élaboration du Plan Local d’Ur­ban­isme inter­com­mu­nal en cours sur la Com­mu­nauté d’Ag­gloméra­tion Fécamp Caux Lit­toral com­posée de 33 com­munes et dont Fécamp est la ville centre.

PROJETS URBAINS

  • La Ville s’est engagé dans la réal­i­sa­tion de grands pro­jets urbains tels que la revi­tal­i­sa­tion du cen­tre-ville, l’aménagement de l’espace de la Mâture (skate park, hôtel casi­no, salle de spec­ta­cle), la requal­i­fi­ca­tion du site Hen­ri Dunant (rési­dence séniors, IFSI…) et la place Jules Fer­ry, l’implantation d’un hôtel tha­las­so, l’étude de fais­abil­ité d’un pôle cul­turel dans une friche commerciale…
  • PLUI en cours
  • Opéra­tion Cœur de Ville

PROGRAMME D’ACTION SPÉCIFIQUE POUR LE BÂTI ANCIEN ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

  • OPAH-RU : cen­tre-ville et quais

OUTILS OPÉRATIONNELS

  • OPAH-RU : cen­tre-ville et quais
Une nou­velle OPAH-RU est actuelle­ment en cours de réalisation.

INVENTAIRES

Réal­i­sa­tion d’un pré-inven­taire du pat­ri­moine (Moyen Age – XVI­I­Ie siè­cle), du pat­ri­moine indus­triel pour la phase pré­para­toire à la ZPPAUP, des vit­raux anciens. Base de don­nées aux archives munic­i­pales – numéri­sa­tion des délibéra­tions munic­i­pales et per­mis de construire.

PUBLICATIONS

  • « Des cités d’urgence à la réno­va­tion urbaine »
  • « Der cinquan­te­naire » (50 ans jume­lage Fécamp – Rheinfelden),
  • « Fécamp, ville de gar­ni­son belge » (1914 – 1918),
  • Réal­i­sa­tion de nom­breux arti­cles dans les Annales du Pat­ri­moine de Fécamp, au fil de la ville en Français et en anglais, d’un cal­en­dri­er Archives – Patrimoine.

AUTRES ACTIONS

La Mai­son du Pat­ri­moine abrite le ser­vice Archives — Pat­ri­moine et la direc­tion des affaires cul­turelles. Elle accueille des lecteurs dans la salle de con­sul­ta­tion, des ate­liers du pat­ri­moine pour les sco­laires, des con­férences, for­ma­tions, accueil VIP, des pro­jec­tions des ren­con­tres en parte­nar­i­at avec une librairie, des expo­si­tions, spec­ta­cles ou encore des concerts. Des for­ma­tions sont pro­posées aux enseignants et guides.

CHARTES

  • Archi­tec­turale et paysagère : AVAP
  • Pour les enseignes : AVAP
  • Pour les devan­tures com­mer­ciales : AVAP
  • Pour l’occupation du domaine pub­lic : AVAP
  • Pour la pub­lic­ité : Zone de pub­lic­ité restreinte.

Valorisation et animation de l’architecture et du patrimoine

  • “151 ren­dez-vous indi­vidu­els” : édi­tion d’un cal­en­dri­er val­orisant les fonds pho­tographiques et stip­u­lant chaque vis­ite guidée.
  • Une quar­an­taine d’activités des­tinées aux jeunes publics (Sois bâtis­seurs du Moyen Age, ren­con­tre avec les mon­stres, course aux cor­saires, héritages de la Révo­lu­tion française, les 5 sens, etc.).
  • Trois sites incontournables :
    • cen­tre his­torique de la péri­ode des ducs de Nor­mandie (abba­tiale, ves­tiges palais ducal),
    • port et bou­cane (anci­enne sauris­serie) avec dégus­ta­tion et pos­si­bil­ité de vis­iter la dernière usine de salai­son de pois­son intra-muros,
    • cir­cuit 39 – 45 : Mur de l’Atlantique.
  • A savoir : le palais Béné­dic­tine, qui est un site privé, accueille plus de 120 000 vis­i­teurs par an.
  • Pier­res en lumière en mai (Départe­ment de Seine-Mar­itime + Fon­da­tion du pat­ri­moine) : vis­ite en noc­turne de l’église Saint-Étienne
  • Par­tic­i­pa­tion aux évène­ments nationaux : nuit des musées, ren­dez-vous aux jardins, journées de l’archéologie, journées européennes du patrimoine

PROJET D’EXTENSION

Pas de pro­jet d’ex­ten­sion du label Ville d’art et d’histoire en Pays d’art et d’histoire, mais pro­jet de renou­velle­ment du label Ville d’art et d’his­toire à l’échelle communale.

PROJET DE CIAP

Cen­tre d’in­ter­pré­ta­tion de l’ar­chi­tec­ture et du pat­ri­moine : En lien avec le belvédère du musée des Pêcheries qui com­porte au niveau supérieur une vue panoramique à 360° sur la ville, le port, la mer et les falais­es, 3 maque­ttes avec des élé­ments tac­tiles y sont exposées, expli­quant l’évolution de la ville aux XIIe, XVI­I­Ie et XIXe siè­cles. Au niveau inférieur se trou­ve la galerie his­torique qui va de la préhis­toire jusqu’au XXe siè­cle, et qui présente des col­lec­tions emblé­ma­tiques de chaque époque.

PROJETS DE VALORISATION DU PATRIMOINE PAR LE NUMÉRIQUE

  • Numéri­sa­tion des fonds pho­tographiques (acqui­si­tion sub­ven­tion­née par le SIAF)
  • Appli­ca­tion pour Smart­phone présen­tant 3 cir­cuits du pat­ri­moine sous forme scé­nar­isée + jeux (pilote : OIT de Fécamp, en parte­nar­i­at avec la direc­tion des affaires cul­turelles, mécé­nat fonds d’entreprise du groupe OLVEA). Été 2017.
  • Cir­cuit d’interprétation du cen­tre his­torique – réal­ité aug­men­tée : en phase de réflexion.

EXPOSITIONS

Chaque mois de févri­er, la Saint-Pierre des marins est célébrée. A cette occa­sion, des expo­si­tions val­orisant les fonds pho­tographiques con­servés aux archives munic­i­pales, exposent les liens Fécamp / Sud-Est de l’Angleterre, des cités d’urgence à la réno­va­tion urbaine, de l’Hôtel de la fleur de lys à la Mai­son du Patrimoine

AUTRES ACTIONS DE MÉDIATION ET D’INTERPRÉTATION DES PATRIMOINES

  • Les jeud­is de la cul­ture : parte­nar­i­at avec le CCAS – ani­ma­tion séniors
  • “Parta­geons nos sou­venirs” : échange avec le pub­lic pour iden­ti­fi­er lieux, per­son­nes des fonds pho­tographiques, cycle de con­férences (actu­al­ités, com­mé­mora­tions, monographie…)

Tourisme patrimonial

Le tourisme cul­turel est l’un des axes majeurs du label Ville d’art et d’histoire. Secteur en développe­ment, il s’agit de val­oris­er toutes les com­posantes du pat­ri­moine (his­torique, indus­triel, naturel, immatériel, mar­itime etc.), de diver­si­fi­er les approches de la vis­ite guidée (théâ­tral­isée, noc­turne, ate­lier, ral­lye, etc.), de pro­fes­sion­nalis­er les guides-con­férenciers par une for­ma­tion con­tin­ue alliant cul­ture générale et tech­niques de médi­a­tion. Pro­pos­er une offre orig­i­nale, inno­vante, en lien avec le secteur économique et ancrée dans le présent est l’ambition de la poli­tique touris­tique pour par­ticiper à l’attractivité du ter­ri­toire. 5 cir­cuits du pat­ri­moine balisent la ville : « Fécamp ville ducale, ville abba­tiale », « Cap­i­tale des Terre-Neu­vas », « Hommes nou­veaux, art nou­veau », « Côte de la Vierge », « Faune, flo­re, vent ». A l’ère numérique, une appli nom­mée « Fécamp Dis­cov­ery » pilotée par l’office de tourisme, financée par mécé­nat, est lancée l’été 2017. Elle pro­pose des cir­cuits du pat­ri­moine scé­nar­isés avec jeux, vidéos pris­es par drone… Une con­ven­tion avec l’Of­fice de Tourisme comme prestataire a été signée pour la com­mer­cial­i­sa­tion des groupes, cartes d’hôtes et bil­let­ter­ies concerts. La com­mune fait par­tie de plusieurs pro­grammes sur le ter­ri­toire nor­mand et à l’échelle nationale:
  • Con­trat de des­ti­na­tion région Nor­mandie “Tourisme de mémoire”
  • Club D‑Day
  • clus­ter Nor­mandie médiévale
  • Nor­mandie impres­sion­niste (con­trat avec la région Ile de France)

Coopération internationale

PARTENARIATS

La ville de Fécamp noue des parte­nar­i­ats et des coopéra­tions avec les pays et villes suiv­antes : Rhe­in­felden (Alle­magne), Mouscron (Bel­gique), Put­nok (Hon­grie) et Vale of Glam­or­gan (Pays de Galles).

THÉMATIQUES DE TRAVAIL A L’INTERNATIONAL

FEAMP (Fonds européen pour les affaires mar­itimes et la pêche)

EXPÉRIENCE PILOTE

LA RÉVOLUTION FRANÇAISE et ses héritages

L’exemple de Fécamp

Le ser­vice Archives Pat­ri­moine développe des activ­ités péd­a­gogiques alliant archives et pat­ri­moine. C’est l’une des forces de la Mai­son du Pat­ri­moine qui réu­nit ces 2 domaines cul­turels com­plé­men­taires et étroite­ment liés. Du sujet au citoyen, tel est l’enjeu de l’activité « la Révo­lu­tion Française et ses héritages ». La Mai­son du Pat­ri­moine en est l’un des exem­ples dans ses dénom­i­na­tions his­toriques, de la mai­son à la fleur de lys à l’hôtel du Grand Cerf à l’issue de la Révo­lu­tion Française. Les grands change­ments de société sont non seule­ment évo­qués mais surtout abor­dés par la con­fronta­tion des doc­u­ments orig­in­aux sor­tis des réserves : assig­nats, acte de divorce, cahi­er de doléances… Une fois les élèves mis en posi­tion de chercheur-enquê­teur, ils décou­vrent l’Abbatiale, lieu de rédac­tion des cahiers de doléances, avec un nou­veau regard et com­pren­nent sa trans­for­ma­tion en église parois­siale. Puis une étape est prévu à l’Hôtel de Ville qui occupe les anciens bâti­ments monas­tiques pour repér­er les sym­bol­es de la République. Enfin, dans un cadre digne d’Harry Pot­ter, ils con­sul­tent les jour­naux révo­lu­tion­naires dans l’écrin de la bib­lio­thèque patrimoniale.
  • Pub­lic : Cycle 3, cycle 4 et lycée
  • Lieu de ren­dez-vous : Mai­son du Patrimoine